Implant dentaire Bazas
L'implantologie
Un implant dentaire correspond à une racine artificielle sous la forme d’une vis en titane placée dans l’os de la mâchoire.
Il permet de remplacer une ou plusieurs dents en respectant la vitalité et la biologie des dents adjacentes contrairement à la prothèse classique.
Le titane est le matériau de choix en chirurgie implantaire car il associe une bonne compatibilité biologique à une bonne résistance mécanique.
L’implantologie dentaire connaît un essor considérable ces dernières années.
De plus en plus de patients bénéficient de prothèses sur implants.
L'implant :
Un implant dentaire est une racine artificielle, placée par le chirurgien-dentiste dans l’os alvéolaire de l’un des maxillaires en remplacement de la racine d’une dent extraite, qui servira de support à une prothèse.
Sa forme est généralement cylindrique ou légèrement conique, ressemblant à une vis, en titane ou en zircone, avec une connexion au niveau supérieur, à l’emplacement de la gencive, pour permettre la pose d’un élément prothétique par vissage ou scellement.
Son diamètre varie entre 3 et 5 mm et sa longueur entre 8 et 15 mm.
La pose d’un implant, réalisée sous anesthésie locale, est totalement indolore. Elle se pratique au cabinet dentaire ou en clinique.
Les principales indications des implants dentaires sont :
- le remplacement d’une dent unitaire. Grâce à ce procédé, il n’y a pas de mutilation des dents voisines.
- le remplacement de plusieurs dents manquantes par un bridge sur implants. Cela évite l’appareil amovible.
Le choix se fait en fonction de l’emplacement, de la quantité d’os disponible, et des éléments anatomiques environnants à partir d’examens cliniques, radiologiques et scanner de la zone à implanter.
Le chirurgien-dentiste après une anesthésie locale pratique une incision, puis il décolle la gencive pour accéder à l’os alvéolaire.



Ensuite il prépare l’emplacement de l’implant dans l’os en passant plusieurs forets de diamètre croissant. Le forage de l’os se fait à vitesse maîtrisée et lente sous irrigation, pour respecter la structure osseuse et éviter tout échauffement de celle-ci.
Le praticien arrête lorsqu’il a obtenu un puits d’un diamètre très légèrement inférieur à l’implant à poser.



L’implant est placé dans l’os le plus souvent par vissage et doit avoir une liaison forte avec l’os.



Le praticien replace alors la gencive et pose des points de suture.



Il faut attendre après la pose de l’implant, l’ostéo-intégration, qui peut durer plusieurs mois. L’implant va se souder complètement avec l’os et contrairement à la dent naturelle, il n’y a pas de souplesse ou de mobilité physiologique dues au ligament alvéolo-dentaire.
À l’issue de sa mise en place chirurgicale, une bague de cicatrisation en titane peut être directement vissée sur l’implant. Ainsi une seconde chirurgie ne sera pas nécessaire pour découvrir l’implant.
La technique en une seule étape chirurgicale n’est pas toujours possible, c’est à votre chirurgien-dentiste de prendre la décision.
Pour finir, une prothèse sera mise sur cet implant qui se comportera comme une racine artificielle.



Exemple d'un implant unitaire pour remplacer une dent antérieure manquante :






Exemple de 3 dents manquantes remplacées par 3 couronnes sur implants.


Pose des piliers prothétiques et des 3 couronnes scellées.


Les implants peuvent aussi servir à stabiliser un appareil amovible au maxillaire supérieur comme au maxillaire inférieur.
Dans ce cas, les implants retiennent la prothèse amovible par des systèmes d’attachement.
Deux techniques sont possibles. Elles font appel à la barre de rétention ou aux boutons-pressions.









Les traitements implantaires ont des tarifs libres et ne sont pas pris en charge par l’Assurance maladie mais depuis le mois de juin 2014, la couronne sur implant est remboursée comme une couronne sur une dent. Ils sont non remboursables. Les assurances complémentaires peuvent selon les contrats les rembourser.
Vos questions, nos réponses :
L’intervention est réalisée sous anesthésie locale : vous ne sentirez strictement rien.
Après l’intervention, il est normal de ressentir des tiraillements. La douleur sera vite dissipée avec la prise d’antalgiques.
Dans la grande majorité des cas, les implants sont posés sous anesthésie locale au cabinet dentaire.
La pose est un acte chirurgical aseptique.
Les risques médicaux sont ceux de la chirurgie dentaire en général.
Sur un patient en bonne santé, il n’y a pas plus de risques que pour une extraction.
Selon l’emplacement de l’implant et selon l’hygiène bucco-dentaire du patient, la durée de vie des implants peut aller jusqu’à 20 ans ou plus.
Il peut l’être à cause des contraintes amplifiées que vont subir l’implant et la prothèse qui y est fixée ; l’étude approfondie de l’occlusion et une réduction du bruxisme sont nécessaires à la réussite de l’implantation.
Le taux de réussite est important : plus de 90%. Dans le cadre de ce pourcentage, il peut donc arriver que l’implant ne s’intègre pas correctement à l’os environnant et reste mobile.
En cas d’échec, l’implant doit être déposé sous anesthésie locale. Un nouvel implant peut généralement être reposé quelques semaines ou quelques mois après cicatrisation.
Le tabagisme constitue une contre-indication relative. Il est très conseillé d’arrêter le tabac pour assurer la réussite de l’intervention.
En effet le tabac nuit à la cicatrisation des tissus et peut faire échouer le processus d’ostéo-intégration, c’est-à-dire de consolidation de l’os autour de l’implant dentaire.
Pour limiter les risques, il est donc conseillé d’arrêter le tabac une semaine avant l’acte de chirurgie implantaire et de prolonger cet arrêt 8 semaines après.
La pose d’un implant dentaire n’entraîne aucune prise en charge globale par la Sécurité sociale ; les examens complémentaires effectués pour la préparer (radios, scanner…) ne sont pas pris en charge non plus.
Son prix dépend du nombre d’implants dentaires, de la difficulté des interventions et de la nécessité ou non d’augmenter le volume osseux initialement (voir chapitre « Greffe osseuse »).
Les Greffes Osseuses
La pratique de l’implantologie se heurte souvent au problème de l’insuffisance de tissu osseux chez certains patients.
Lorsque les dents sont extraites, une partie de l’os alvéolaire l’entourant est perdu lors de la cicatrisation. Il est possible de remplacer cet os perdu avec un « biomatériau » pour poser l’implant dans des conditions anatomiques satisfaisantes.
C’est la régénération osseuse.
Les différents matériaux de comblement osseux
Il existe différents matériaux pour remodeler l’os. Le choix est fait par le praticien en fonction des besoins déterminés par son analyse clinique.
le comblement peut être synthétique et résorbable servant de trame à la fabrication du os nouveau ou naturel prélevé sur le patient.
Les comblements sous-sinusiens
Ce comblement osseux est réalisé avant ou en même temps que la pose des implants.
L’intervention est réalisée sous anesthésie locale.
Dans cet exemple le forage intéresse la paroi crestale du sinus.




Une fenêtre est délimitée et réclinée à l’intérieur du sinus de manière à aménager un espace.
Cet espace est rempli par le matériau de comblement qui peut être recouvert par une membrane.





L’implant est posé dans la même séance ou 4 à 6 mois après la chirurgie de comblement.
Actuellement, tous les biomatériaux peuvent être utilisés pour les comblements sinusiens.
Après le comblement, il n’a jamais été décrit une quelconque perturbation de la physiologie sinusienne.
Les greffes d'apposition
Elles sont indiquées dans les insuffisances d’épaisseur.
Les différentes étapes :
Prélèvement du greffon au niveau du site donneur.


Apposition et stabilisation du greffon.


Recouvrement du greffon avec de l’os synthétique et une membrane.


Apres 6 mois de cicatrisation, il est possible de poser les implants qui recevront dans un deuxième temps les couronnes.



CONCLUSION
La greffe osseuse et le prélèvement osseux sont des chirurgies qui sont de plus en plus courantes et qui sont réalisées par des chirurgiens-dentistes ayant acquis une compétence spécifique.
En cas d’infection (très peu courante et prévenue par une prémédication antibiotique), le chirurgien-dentiste peut nettoyer le site chirurgical. Une seconde greffe peut alors être nécessaire.
Chez le fumeur les risques d’échec et de complications augmentent.
Le prix varie en fonction de la difficulté opératoire.
Les techniques de greffe osseuse pré-implantaire ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale.